Le Service Laïque d’aide aux Personnes du Luxembourg et Respect Seniors s’associent pour l’organisation d’un colloque qui se tiendra le 3 octobre 2019 à Arlon. Pour ce colloque, les deux associations ont décidé de s’arrêter sur un terme qui apparait de plus en plus dans la littérature sociologique : l’empowerment, et plus précisément l’empowerment des aînés en maison de repos.
Comment une personne âgée peut-elle continuer à exprimer ses besoins et garder une certaine maitrise de sa vie en maison de repos ? Comment, pour les maisons de repos, inclure les aînés dans les prises de décisions ? Ce sont les questions qui seront posées par le colloque du Service Laïque d’aide aux Personnes de la province de Luxembourg et par Respect Seniors qui se tiendra le 3 octobre prochain à Arlon.
« L'empowerment est un processus ou une approche qui vise à permettre aux individus, aux communautés, aux organisations d’avoir plus de pouvoir d’action et de décision, plus d’influence sur leur environnement et leur vie. |
Ce colloque abordera plus particulièrement la notion d’empowerment, souvent traduite par « pouvoir de décision ».
Dans quelle mesure l’empowerment est-il susceptible d’améliorer la relation entre les professionnels et les résidents, et plus généralement, la qualité de vie en maison de repos ? Quelle vision ont les ainés de ce processus qui implique la capacité et la liberté d’assurer ses propres responsabilités, d’exprimer ses idées, de prendre et d’influencer les décisions collectives ?
Du côté des maisons de repos, quels sont les freins mais aussi quels incitants peuvent favoriser l’empowerment des résidents? Que peuvent-elles mettre en place pour améliorer le pouvoir d’action et de décisions des aînés ? Mais aussi, comment concilier ce « pouvoir d’action et de décision » des aînés avec la réalité institutionnelle ?
Des « bonnes pratiques » pour inclure les aînés dans la prise de décision
Le colloque permettra d’échanger sur ‘les bonnes pratiques’ à mettre en place pour améliorer la qualité de vie des aînés dans les structures d’accueil.
Il sera aussi l’occasion pour les équipes de réfléchir à des pistes qui tendent à considérer le résident non plus comme un objet de soins mais comme un être humain digne en le rendant acteur de son lieu de vie, en lui permettant d’avoir un rôle dans les prise de décisions ou simplement en lui proposant le choix (des repas, des sorties, des activités...).