L'accueil des seniors au XXIième siècle est un texte de plaidoyer paru dans 'Le Soir' du 26 juin dernier.
Le document plaide pour :
bousculer les représentations héritées d’autres âges et créer un nouveau modèle d’accompagnement de la grande vieillesse une large et positive désinstitutionalisation de l’accueil des personnes âgées mener des expériences pilote sur base des orientations esquissées dans le document avant tout engagement dans un plan qui vise à déployer 11.000 places supplémentaires de conception « classique »Il met en avant la nécessité de respecter les besoins fondamentaux des aînés et leur autonomie (leur capacité à demander une aide ajustée, selon leurs besoins), de garantir la mixité intergénérationnelle et un environnement solidaire.
Le texte est signé par :
Valentine Charlot et Caroline Guffens, Le Bien Vieillir
Philippe Defeyt, Institut pour un Développement Durable
Alain Legros, Balder (Silver Economy Consulting)
José Pincé
Question Santé s’interroge sur la sexualité des seniors.
Si l’amour n’a pas d’âge, la sexualité non plus ! A 70, 80, 85, 90, 95 ans, et au delà, on peut avoir envie de tendresse, se rapprocher de quelqu’un, tomber amoureux mais aussi ressentir du désir sexuel, l’envie de (se) donner du plaisir, sans forcément qu’il y ait des sentiments amoureux.
Dans nos sociétés dominées par le culte de l’apparence, seuls les corps beaux et jeunes ont-ils droit à la jouissance ? La sexualité est une pulsion de vie. N’est-il pas temps de sortir de la vision paternaliste, infantilisante, dé-personnalisante de la personne âgée ? Dans sa nouvelle brochure La chanson (triste ?) des vieux amants, le service d’éducation permanente de l’asbl développe les regards sur ces questions.
La brochure s'adressent à tous les publics. Vous pouvez la télécharger ICI.
En Belgique, plusieurs dizaines de milliers de retraités sont toujours au boulot, pour compenser une pension trop faible, mais aussi tout simplement par souci de rester… actifs. Car, en mouvement, les personnes âgées le sont. Et le vieillissement actif prend des voies multiples. Dans les auditoires des universités, des étudiants seniors stimulent leurs neurones avec la motivation de fringants jouvenceaux. D’autres font de la résistance et s’acharnent à en découdre avec les injustices. Vieux actifs ou vieux activistes, ils ont tout pour nous convaincre de leur (hyper)activité…
Un dossier à découvrir dans la revue, en ligne ou en librairie ...
« Ca n’a pas d’âge » est le nom d'une campagne mise en place par Le Bien vieillir et Senior Montessori.
La campagne interpelle et questionne à propos des clichés sur les personnes âgées.
Le site de la campagne, c'est par ici.
https://www.canapasdage.com/la-campagne
Action Médias Jeunes a envie d’en savoir plus sur ce qui intéresse, motive et préoccupe les enfants et les jeunes (de moins de 35 ans) en 2019 dans le but d’orienter et d’améliorer ses activités. Pour ce faire, l’Organisation de Jeunesse d’éducation aux médias lance un sondage.
Vers le sondage.
En 2019, la campagne d’éducation permanente d’Énéo traitera de l’autodétermination et, plus particulièrement, de l’autodétermination chez les aînés.
Dans le numéro 65 de "Balises" Enéo informe plus largement à propos de la thématique de l’autodétermination qui animera le mouvement tout au long de l’année : la publication nourrit et enrichit la réflexion du mouvement. Elle propose un recueil de plusieurs analyses, abordant selon des angles d’approche et styles tous différents l’autodétermination, pas uniquement à l’échelle des aînés.
Seront abordés : des réflexions autour de la notion de libre choix, pour soi et pour autrui, des techniques, des enseignements pour développer son autodétermination, de même que la prise de risque inhérente aux choix qui nous concernent, des bases réglementaires et légales guidant l’autodétermination, pour soi et pour autrui, ainsi que pour conclure un témoignage de vécu d’autodétermination.
Pour en savoir plus, c'est par ICI
Le KCE lance une enquête sur la maltraitance des personnes agées
Le but de l'étude est de collecter les bonnes pratiques en matière de détection et de prise en charge de ce problème.
Le KCE aimerait prendre connaissance de votre expérience professionnelle ou personnelle sur ce sujet via une enquête en ligne totalement anonyme. Il est essentiel pour nous de recueillir l’avis de celles et ceux qui côtoient des personnes âgées au quotidien. Cette enquête ne vous prendra que 15 à 30 minutes.
Clôture de l'enquête: le 10 avril 2019.
"Et guérir de tendresse" est un documentaire, véritable message d'espoir, sur la bientraitance jusqu'au bout de la vie. Il a été tourné en ehpad en Savoie, mais aussi en Suisse, dans des centres de rééducation. Chantal Hébert, sa réalisatrice, s'interroge : peut-on mieux prendre soin de la grande vieillesse, dans la douceur et la tendresse ?
Le film prend appui sur l'Humanitude, sur sa philosophie et ses techniques qui nous permettent de nous reconnaître comme faisant partie du genre humain.
Il montre que les relations restent possibles jusqu'à la fin, via le cerveau émotionnel qui reste intact quel que soit l'évolution des pathologies.
Voir la Bande annonce ICI
Commander le DVD ICI
Le dispositif de lutte contre la maltraitance des personnes âgées mis en place par Infor-Homes Bruxelles change de nom et devient "Ecoute Seniors".
Une inquiétude par rapport au lieu de vie d'un senior, à ses finances... ?
Des questions liées au respect de son bien-être physique ou psychique ?
Une relation difficile entre une personne âgée et un proche ou un professionnel ?
La liberté de choisir d'un senior mise en cause ?
Une envie de soutenir le mieux-être d'un adulte âgé ?
Ecoute Seniors propose une écoute personnalisée et un appui. Avec vous, Ecoute Seniors peut envisager des pistes de mieux-être et rechercher, si nécessaire, un professionnel susceptible de vous aider.
Ecoute Seniors s'adresse aux seniors et à toute personne désireuse de préserver la qualité de vie d'un adulte âgé : famille, ami, voisin, médecin, professionnel soignant, professionnel du domicile, travailleur social...
Un professionnel de l'équipe est à votre écoute en toute confidentialité au :
02.223.13.43
Lundi de 12h30 à 16h
Mercredi de 12h30 à 16h
Vendredi de 9h à 12h30
Il est aussi possible de contacter Ecoute Seniors par mail à ecouteseniors@inforhomeasbl.be ou à l'adresse postale suivante : Ecoute Seniors c/o Infor-Homes - Blvd Anspach, 59 - 1000 Bruxelles
Le journal Libération est allé à la rencontre des plus de 75 ans pour tenter de percevoir comment on vieillit dans une société qui vous invisibilise.
Extrait
«Leur malheureux sort dénonce l’échec de toute notre civilisation.» Puisque Simone de Beauvoir écrit tout de même un peu mieux que nous, et que son constat colle encore au réel, on s’est permis d’emprunter ses mots. Cinquante ans plus tard, on aime toujours aussi peu nos vieux. On les planque tant bien que mal, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux. En janvier 2016, les plus de 75 ans représentaient 9,1 % de la population française, 3 % si on resserre le segment aux plus de 85 ans. Jérôme Pellissier, docteur en psychogérontologie, l’explique ainsi : «Nous vivons dans une société où la mort est cachée. Or les personnes âgées sont associées à cet impensé. La société est très centrée sur des valeurs comme la performance, la jeunesse, la rapidité, avec le modèle de l’humain surpuissant, prenant soin de lui. Le très vieux nous met donc mal à l’aise si on veut maintenir cette illusion.» Il faut bien le dire aussi, les vieux, ça encombre. Ils ne travaillent plus, mais prennent des places assises dans le métro, ils ne rapportent plus mais allongent les queues aux caisses des boulangeries. «Le rapport collectif à la vieillesse est imprégné d’un présupposé d’inutilité dans une société où tout se mesure à l’utilité», explique le sociologue Michel Billé, spécialisé dans les questions relatives aux handicaps et à la vieillesse.
L'article est disponible ICI.