Question Santé s’interroge sur la sexualité des seniors.
Si l’amour n’a pas d’âge, la sexualité non plus ! A 70, 80, 85, 90, 95 ans, et au delà, on peut avoir envie de tendresse, se rapprocher de quelqu’un, tomber amoureux mais aussi ressentir du désir sexuel, l’envie de (se) donner du plaisir, sans forcément qu’il y ait des sentiments amoureux.
Dans nos sociétés dominées par le culte de l’apparence, seuls les corps beaux et jeunes ont-ils droit à la jouissance ? La sexualité est une pulsion de vie. N’est-il pas temps de sortir de la vision paternaliste, infantilisante, dé-personnalisante de la personne âgée ? Dans sa nouvelle brochure La chanson (triste ?) des vieux amants, le service d’éducation permanente de l’asbl développe les regards sur ces questions.
La brochure s'adressent à tous les publics. Vous pouvez la télécharger ICI.
En 2019, la campagne d’éducation permanente d’Énéo traitera de l’autodétermination et, plus particulièrement, de l’autodétermination chez les aînés.
Dans le numéro 65 de "Balises" Enéo informe plus largement à propos de la thématique de l’autodétermination qui animera le mouvement tout au long de l’année : la publication nourrit et enrichit la réflexion du mouvement. Elle propose un recueil de plusieurs analyses, abordant selon des angles d’approche et styles tous différents l’autodétermination, pas uniquement à l’échelle des aînés.
Seront abordés : des réflexions autour de la notion de libre choix, pour soi et pour autrui, des techniques, des enseignements pour développer son autodétermination, de même que la prise de risque inhérente aux choix qui nous concernent, des bases réglementaires et légales guidant l’autodétermination, pour soi et pour autrui, ainsi que pour conclure un témoignage de vécu d’autodétermination.
Pour en savoir plus, c'est par ICI
Le journal Libération est allé à la rencontre des plus de 75 ans pour tenter de percevoir comment on vieillit dans une société qui vous invisibilise.
Extrait
«Leur malheureux sort dénonce l’échec de toute notre civilisation.» Puisque Simone de Beauvoir écrit tout de même un peu mieux que nous, et que son constat colle encore au réel, on s’est permis d’emprunter ses mots. Cinquante ans plus tard, on aime toujours aussi peu nos vieux. On les planque tant bien que mal, puisqu’ils sont de plus en plus nombreux. En janvier 2016, les plus de 75 ans représentaient 9,1 % de la population française, 3 % si on resserre le segment aux plus de 85 ans. Jérôme Pellissier, docteur en psychogérontologie, l’explique ainsi : «Nous vivons dans une société où la mort est cachée. Or les personnes âgées sont associées à cet impensé. La société est très centrée sur des valeurs comme la performance, la jeunesse, la rapidité, avec le modèle de l’humain surpuissant, prenant soin de lui. Le très vieux nous met donc mal à l’aise si on veut maintenir cette illusion.» Il faut bien le dire aussi, les vieux, ça encombre. Ils ne travaillent plus, mais prennent des places assises dans le métro, ils ne rapportent plus mais allongent les queues aux caisses des boulangeries. «Le rapport collectif à la vieillesse est imprégné d’un présupposé d’inutilité dans une société où tout se mesure à l’utilité», explique le sociologue Michel Billé, spécialisé dans les questions relatives aux handicaps et à la vieillesse.
L'article est disponible ICI.
Au sommaire de ce nouveau Balises (trimestriel), Énéo a voulu donner un éclairage sur les expériences des aînés en matière de vie relationnelle, affective, amoureuse et sexuelle.
"Nous souhaitons mettre en évidence la diversité et la complexité des expériences affectives, relationnelles, amoureuses et sexuelles des aînés, en donnant la parole aux aînés. Des aînés nous ont gentiment ouvert les portes de leur intimité et nous ont livré des témoignages parfois difficiles, souvent amusants et toujours touchants. Les témoignages d'aînés ont été recueillis sur base volontaire, avec une seule question posée : "qu'évoque pour vous la vie relationnelle, affective et amoureuse/sexuelle des aînés ?" Ces bribes de vie ont été le point de départ de nos réflexions et montrent bien la complexité du thème. Les témoignages jalonneront et illustreront notre propos. Faire parler les gens de leur intimité et leur demander de partager leur témoignage ne fut pas toujours aisé.
Aborder ce thème sans tabou nous semble primordial dans une optique de transmission entre les pairs (tout le monde n'a pas d'espace pour échanger sur de tels sujets avec des gens du même âge), et de transmission auprès des générations suivantes pour leur dire : "voilà ce que c'est d'avoir 60, 80, 90 ans aujourd'hui, avec notre passé et nos histoires". Notre approche vise à rendre les aînés toujours plus acteurs de leur vie, et nous pensons qu'en déliant la parole, en la rendant publique, nous ouvrons un espace de dialogue entre pairs et entre les générations, qui devrait amener à briser certains stéréotypes dévalorisants pour la vie intime des aînés."
La revue est disponible gratuitement ICI.
Devenir parent, c’est un sacré chambardement ! Mais qu’en est-il pour les grands-parents ? Est-ce si facile qu’on le pense ? Énéo s'est penché sur la question à travers l'Eneo Focus.
L'analyse montre les différentes facettes de la grand-parentalité, les questionnements que ce nouveau rôle amène, les difficultés d’être grands-parents en 2018, mais aussi l'importance des relations intergénérationnelles, de la transmission de l'histoire familiale, le rapport aux temps et aux rythmes, etc. .
L'analyse est disponible gratuitement ICI.
Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ne sont pas seulement des patients dépendants. Elles ont aussi des souhaits et des attentes. Elles préfèrent décider elles-mêmes de leur propre existence. Demain comme aujourd’hui. Mais comment trouver un équilibre entre autonomie et protection?
La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées constituent, pour notre société, un défi de taille : elles sont encore incurables et, en raison du vieillissement de la population, le nombre de personnes atteintes ne peut qu’augmenter au cours des prochaines décennies. Comment améliorer la qualité de vie de ces patients et de leur entourage? Telle est la question centrale qui inspire, dans ce domaine, les actions de la Fondation Roi Baudouin.
La publication "ZOOM : Alzheimer. Un équilibre entre autonomie et protection" est disponible gratuitement ICI.
"Le sentiment d'une génération sacrifiée est une idée ancienne. La réussite des baby-boomers ne s'est pas faite aux dépens des jeunes d'aujourd'hui.
L'idée d'une jeunesse sacrifiée n'est pas nouvelle. Déjà, en 1836, Musset trouvait qu'il était "venu trop tard dans un monde trop vieux ". Aujourd'hui, nous avons aussi un coupable idéal : la génération du baby-boom"
L'article écrit par Hippolyte D'ALBIS est disponible sur le site Les Echos.
La Croix publie un entretien avec la sociologue Mélissa Petit. Spécialiste des enjeux du vieillissement, elle juge nécessaire de favoriser une transition en douceur entre les différents âges de la vie.
Propos recueillis par Bénévent Tosseri. A lire ici.
"Comment les plus de 60 ans appréhendent-ils eux-mêmes la vieillesse? À la demande de la Fondation Roi Baudouin, le bureau d’études Indiville a réalisé une enquête auprès d’un échantillon représentatif de plus de 2.000 Belges âgés de 60 à 85 ans, qui ne sont pas (encore) dépendants, afin de capter leur vision de la vieillesse, leurs attentes et leurs préoccupations.
De manière générale, 68 pour cent des répondants jettent un regard positif ou très positif sur la vieillesse, qu’ils associent à un rythme de vie plus calme, à la maturité, au temps pour soi, les amis et les proches et au rôle de grand-parent. Mais une personne âgée sur trois en a une perception négative (28%) ou très négative (4%). L’attitude positive est fragile: lorsque les réseaux sociaux se réduisent avec l’âge et que la personne voit sa santé brutalement décliner, l’image se transforme rapidement. L’âge de 75 ans se révèle aussi à bien des égards un point de basculement: il faudra voir si les ‘babyboomers’, encore relativement jeunes aujourd’hui, conserveront leur optimisme."
L'étude est disponible ICI.
Comment les Belges de plus de 60 ans envisagent-ils leur fin de vie et leur perte éventuelle d’autonomie, comment s’y préparent-ils, quels sont leurs besoins auxquels il faut répondre ?
Une vaste enquête commanditée par la Fondation Roi Baudouin apporte des réponses à ces questions. Elle montre notamment que le vieillissement est abordé avec sérénité par un grand nombre de seniors, mais que ceux-ci sont relativement peu nombreux à préparer cette phase de la vie tant qu’ils n’y sont pas contraints.
Il existe aussi des groupes à risque en situation de plus grande vulnérabilité. La Fondation a l’intention de rééditer ce baromètre tous les trois ans afin de mesurer les évolutions intervenues.
L’annonce du diagnostic de la maladie d’Alzheimer ou d’une autre maladie apparentée est un moment particulièrement difficile à traverser et pourtant la vie ne s’arrête pas là. Cette brochure se veut une invitation à apprivoiser la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.
Les aspects pratiques liés à la maladie y sont abordés de manière conviviale et accessible. Même s’il y a autant de manières de vivre la maladie d’Alzheimer qu’il y a de personnes concernées, tout un chacun y trouvera des pistes pour trouver des solutions adaptées à sa situation.
Différentes informations pratiques et juridiques permettront à la personne, si elle le souhaite, de poser un certain nombre de choix que ce soit dans le domaine de la santé, son lieu de vie ou encore son patrimoine, et cela à tous les stades de la maladie.
La brochure s’adresse avant tout à la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée qui en début de maladie et parfois pendant de longues années peut encore faire des choix et prendre des décisions qui la concernent. Les proches y trouveront également des réponses à leurs questions.
Cette brochure (mise à jour 2017) est publiée dans le cadre du réseau d’écoute des notaires.
Le nouveau numéro de Bruxelles Santé vient de sortir. En plus d'un dossier sur les jeunes Bruxellois et leurs pratiques professionnelles, ce numéro propose un article résumant l'enquête "Etre jeune à Ixelles", publiée fin 2016.
Pour télécharger le numéro de Bruxelles Santé, c'est par ici. Pour accéder au sommaire en ligne, cliquez ici. Pour télécharger l'enquête "Etre jeune à Ixellesé dans sa totalité", cliquez ici.L'Université de Franche-Comté s'est intéressée aux stéréotypes liés à l'âge et leurs impacts sur sur la personne.
"La personne a eu le temps d’intégrer toutes les représentations liées au vieillissement, au point de les faire siennes au moment où elle arrive à cette étape de son existence. "Les stéréotypes créent la réalité", résume Marie Mazerolle, enseignante-chercheure en psychologie à l’université de Franche-Comté, et qui fait de ces questions le sujet phare de ses travaux. "Et plus les gens ont une vision négative, plus ils ont tendance à s’y conformer. Cela a des conséquences sur la volonté de s’engager dans des activités physiques, sur l’apparition de dépressions, et même sur l’espérance de vie"."
L'article est disponible en entièreté ICI.
La Ligue des droits de l'homme a consacré son numéro de novembre-décembre 2016 aux jeunes.
Le dossier intitulé "Coups de jeunes" aborde la réforme de l'aide à la jeunesse en Fédération Wallonie Bruxelles, l'école et les jeunes, le monde du travail, la radicalisation, les IPPJ,...
A télécharger librement ici.
Au cours des prochaines décennies, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées feront tâche d’huile. La société toute entière est impliquée dans cette évolution. Elle peut apporter un soutien précieux aux personnes atteintes et à leur entourage, et les aider à mener une vie de qualité. On sait que le vieillissement est en passe de modifier radicalement la démographie européenne. Même si la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées ne sont pas une conséquence inévitable du vieillissement, le nombre de personnes atteintes ne peut qu’augmenter, d’autant qu’il n’existe, à l’heure actuelle, aucun traitement ni médicament adaptés.
Mais les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée sont des citoyens à part entière. Il appartient donc à cette société d’adopter envers eux une attitude accueillante, de soutenir leurs aidants proches et de miser globalement sur l’inclusion sociale, en combinant créativité et savoir-faire. La Fondation Roi Baudouin poursuit ses efforts dans ce but.
Pour téléchargez gratuitement la brochure, rendez-vous sur le site de La Fondation Roi Baudouin.
La Ligue des droits de l'homme a publié dans sa chronique de mai-juin 2016 un dossier sur le vieillissement "65 nuances de gris".
Au sommaire : la question des moyens de vie pour les personnes âgées vulnérables, l'isolement des personnes âgées, les conditions de vie des femmes de plus de 65 ans, l'offre d'hébergement en maisons de repos, le respect du choix du lieu de vie des adultes âgés, les solidarités entre générations, le relèvement de l'âge de départ à la retraite, la sexualité des personnes âgées en maison de repos, la question de la liberté dans les maisons de repos, le respect des droits et de la dignité des malades atteints d'Alzheimer.
A télécharger ici.
Publication du CRISP "Le vieillissement au travail"
Pour répondre aux coûts engendrés par le vieillissement de la population, plusieurs mesures ont été prises afin de maintenir davantage de travailleurs sur le marché de l’emploi jusqu’à l’âge légal de la pension. Ces mesures ne comportent pas de dispositions visant à améliorer la qualité de vie au travail pour les personnes de plus de 50 ans. Elles se heurtent dès lors à la réalité quotidienne de certaines conditions de travail : est-il fondé de demander aux travailleurs vieillissants de continuer à exercer leur métier jusqu’à l’âge de 65 ans ?
Le présent Courrier hebdomadaire s’appuie sur les résultats de deux enquêtes datant de 2010 : l’enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS), due à Eurofound et portant notamment sur la Belgique, et l’enquête belge sur les forces de travail (LFS), réalisée par Statbel. Sur la base de ces diverses données, P. Vendramin et G. Valenduc dressent le profil statistique des travailleurs belges de plus de 50 ans (par branche d’activité, sexe, taux d’occupation…) et étudient la réalité de leurs conditions de travail (pénibilité, stress, soutien des supérieurs hiérarchiques, perspectives professionnelles…). Ils analysent aussi la perception qu’ont les travailleurs vieillissants de la soutenabilité de leur travail, c’est-à-dire leur sentiment d’être ou non capables d’exécuter les mêmes tâches lorsqu’ils auront 60 ans, et leur volonté de réduire leur temps de travail en fin de carrière.
L’étude pointe les principaux facteurs qui influencent les possibilités de maintien dans l’emploi : la qualité du travail (contenu, environnement, conditions d’emploi, relations sociales), la santé et la conciliation entre vie professionnelle et vie privée.
Pour en savoir plus ou commander la publication, consultez cette page.
Des millions de seniors européens ressentent les effets de la crise économique et financière dans leur vie quotidienne : perte d’emploi et difficultés à trouver un nouvel emploi ; perte des économies de toute une vie, englouties par les marchés financiers et immobiliers ; augmentation du coût des biens de première nécessité et de services vitaux ; ou tout simplement retrait des activités sociales ou culturelles.
Cette brochure publiée par Age Platform Europe expose les répercussions de la crise économique et financière sur la réalité sociale des personnes âgées dans l’UE, en particulier chez les personnes les plus vulnérables.
Jusqu’à présent, les stratégies nationales mises en oeuvre pour sortir de la crise ont consisté exclusivement à appliquer des mesures d’austérité dans les finances publiques, souvent au détriment des objectifs sociaux. Les programmes de lutte contre la pauvreté et d’aide sociale ont fait l’objet de coupes successives. Dans la lignée du travail accompli par Age Platform Europe depuis le début de la crise financière en 2008, cette brochure vise à susciter un changement en profondeur des politiques et à créer une Union européenne mieux adaptée aux personnes âgées d’ici 2020.
La brochure "Les personnes âgées aussi souffrent de la crise" est téléchargeable ici.