CABASA est un collectif citoyen basé sur le désir commun de créer @HOME : un modèle d'habitat pour seniors vivant avec des troubles cognitifs. Depuis le début, le développement du projet repose sur le travail bénévole d’une communauté grandissante qui fonctionne en gouvernance partagée. Le modèle est dessiné, il reste à le concrétiser ! Pour ce faire, CABASA engage un.e chargé.e de développement et de financement de projets à ⅗ temps.
Plus d'information sur le site de CABASA...
Dans le Village des générations, près d'Angers, 70 personnes âgées côtoient des enfants en bas âge accueillis en crèche dans les mêmes locaux. Ce lieu crée des liens entre générations et offre un rôle à chacun. Une expérience inclusive unique en France accueillant aussi des personnes en situation de handicap.
Visionner le documentaire sur le site de la chaîne Arte...
Coordonnée par l'asbl Entr'âges, la Semaine de l'Intergénération est un événement annuel dont l'ambition est de faire connaître l’intergénérationnel auprès d’un public large, d’échanger des pratiques, de s’engager à briser les stéréotypes liés à l’âge. Mais la semaine de l’intergénération se veut aussi un outil à disposition des organisations pour initier de nouveaux projets intergénérationnels.
Les communes, associations, CPAS et autres acteurs situés en Belgique francophone sont invités dès aujourd'hui à proposer une ou plusieurs activités qu'Entr'âges mettra en lumière gratuitement auprès du grand public grâce à divers outils de communication (site web dédié, réseaux sociaux, affiches, flyers, etc.).
La Semaine de l'Intergénération est une magnifique opportunité de promouvoir les initiatives, de les valoriser et de sensibiliser le grand public et les politiques aux enjeux intergénérationnels. A l'approche des élections de juin, il nous semble plus que jamais important que ce moment fédérateur entre les générations soit accessible au plus grand nombre.
Besoin de plus d’informations ? Contactez Entr'âges asbl par mail ou inscrivez-vous sur le site de la Semaine de l'Intergénération.
Ce guide a été élaboré à l’attention des personnes qui vivent seules. Il concerne un large public et des situations très différentes. D’ici 2060 en effet, la moitié des ménages en Belgique sera constituée d’une seule personne. Il y a autant de raisons pour vivre seul(e) que de personnes qui vivent seules. Tantôt, il s’agit de célibataires qui trouvent qu’une vie solitaire est confortable et veulent profiter de la liberté qu’elle offre, tantôt ce sont des personnes qui se retrouvent brutalement seules après la rupture d’une relation.
Les personnes seules peuvent donc être de jeunes adultes qui cherchent leur voie, des quadragénaires qui entament une vie nouvelle après une séparation, des veufs ou des veuves qui doivent continuer à vivre seuls après une longue existence commune. Beaucoup sont célibataires, avec ou sans enfants (adultes), d’autres ont une relation, même sans vivre sous le même toit.
Avec ce guide pratique, la Fondation Roi Baudouin et la Fédération du Notariat belge veulent offrir une première ligne d’informations et de conseils à ces personnes. Structuré selon différents moments et choix de vie, le guide a pour objectif d’apporter des réponses et des pistes de solutions. Disponible gratuitement en ligne.
Depuis quelques années déjà, le logement intergénérationnel connait un regain d’intérêt en Région Bruxelles-Capitale. Ce type d’habitat constitue une solution crédible à long terme pour le logement de personnes âgées et d’autres publics, qui peuvent se rencontrer sur des intérêts communs et qui font le choix d’une forme d’habitat favorisant l’échange, le vivre ensemble et les relations de proximité. Le Fonds du Logement lance un appel à projets dans le cadre des missions qui lui sont déléguées par le Gouvernement, le Fonds du Logement s’est vu confier la réalisation - construction d’une opération d’habitat groupé pour des personnes proches du troisième âge qui peut intégrer de l’habitat intergénérationnel (25 à 30 logements en un ou deux projets) .
Ces projets, au cœur des préoccupations de la politique régional du logement doivent être source de partenariats et de développement d’initiatives sociales et solidaires.
A cet effet, deux projets de construction sont en cours de réalisation :
- Rue Steyls à Laeken de 22 logements
- Rue Faînes à Neder Over Heembeek de 12 logements
Cet appel s’adresse aux associations actives dans le domaine de l’intergénérationnel en Région de Bruxelles Capitale, qui sont à la recherche d’un partenariat et d’un lieu pour développer un projet de logement intergénérationnel. L'appel à projets et les conditions de candidature sont disponibles ICI.
Informatiques pratiques
Délai : 12 janvier 2018
Personne de contact : Betty De Paepe ( tel : 02/504.37.40 ou 504.77.00 – betty.depaepe@wffl.be)
L’Auberge du Vivier est un projet atypique dans le paysage intergénérationnel en Belgique francophone. C’est d’abord l’histoire longue - plus de 70 ans - d’un lieu d’accueil pour enfants auquel s’est ajoutée une section « troisième âge » en 1991. Cette évolution avait pour objectif « de créer un lieu de vie où se côtoient des générations différentes ». Mais loin de simplement vouloir rassembler des personnes d’âges différents, le projet s’est donné pour finalité, à travers des activités non occupationnelles, de « recréer du lien social* ».
Le projet intergénérationnel de l’Auberge du Vivier repose sur trois piliers : les activités, l’informel et le lieu. L’espace a ainsi été pensé de manière à permettre la rencontre. Que cela soit pendant les temps d’activité ou les moments informels. Les activités sont alimentées par les envies des professionnels et des bénéficiaires. Chacun peut y trouver une place. Le projet étant très dynamique, une activité peut être démarrée puis s’arrêter et reprendre au rythme des réussites et des échecs. L’important est que chacun s’y retrouve.
Le lieu étant central dans le projet de la « maison », l’Auberge du Vivier va se lancer très prochainement dans d’importantes rénovations. Les enfants vont être accueillis dans un tout nouveau bâtiment, plus adapté à leurs besoins. Un réagencement des lieux communs va permettre de faciliter en tout temps la rencontre par un grand espace couvert. Enfin, une résidence-service va voir le jour, et s'ajouter donc à la Maison de Repos et de Soins, de manière à diversifier les publics d’aînés accueillis.
Membre fondateur du Réseau Courants d’âges (1998), l’Auberge du Vivier s’appuie sur son expérience significative de l’intergénérationnel pour faciliter la rencontre et l’enrichissement mutuel au quotidien. Enfin, ses projets démontrent l’envie de continuer à expérimenter, dans le respect des publics, de nouvelles pratiques intergénérationnelles.
Nous remercions chaleureusement toute l’équipe de l’Auberge du Vivier pour leur accueil et en particulier Axel Geeraerts son directeur pour sa disponibilité.
* Propos de Jean-Pierre Haquin (ancien directeur) extraits de la capsule vidéo sur la « Fancy Fair » de l’Auberge du Vivier.
La commune de Molenbeek-Saint-Jean souhaite favoriser l’installation de projets de logements intergénérationnels sur son territoire. Elle a décidé, dans le cadre du contrat de quartier Petite Senne, de développer environ 1245 m² de logements intergénérationnels le long du canal, au 79 quai de l’Industrie.
La commune souhaite avant tout construire ce projet avec les acteurs de terrains qui désirent développer leur projet de logements intergénérationnels sur son territoire. Elle lance à cet effet un appel à manifestation d’intérêt dont l’objectif est de vous permettre de construire avec la commune votre projet dans le cadre d’un immeuble qui sera construit par la commune et qui sera intégré dans un projet plus large et ouvert sur le quartier dans lequel coexistera du logement, des ateliers et un nouvel espace public au cœur du quartier Heyvaert. La Commune restera propriétaire des logements et pourra déléguer la gestion locative et l’accompagnement social du projet à un porteur de projet.
Intéressés? Dossier de candidature et conditions ci-joints!
Plus d'informations sur www.majoros.net ou auprès de Francesco Randisi - frandisi@molenbeek.irisnet.be - 02/412 36 93.
Cette enquête est menée par la Plateforme pour Promouvoir la Santé des Femmes qui s'interroge sur la répartition du Care, aussi appelé Soin aux autres, au sein de la société et plus particulièrement dans les habitats collectifs.
Le Soin aux autres est une variable indispensable pour la survie de la vie humaine. Nous devons prendre soin des un.e.s et des autres pour assurer le bon fonctionnement de la société, à toutes les étapes de la vie, depuis la naissance, l'enfance jusqu'à la vieillesse en passant d'autres moments de vulnérabilité (comme la perte d'un emploi ou de son occupation principale, un ennui de santé, etc.).
Vous avez plus de 18 ans et que vous vivez dans un habitat collectif? Cette enquête vous concerne! L'enquête est disponible ICI.
L’association « Générations et Cultures Vieillir Autrement », établie en France et créée en 1980 par un réseau de militants, a pour objet de favoriser le rapprochement entre personnes de générations et de cultures différentes dans le respect de leur identité individuelle et collective. Son but est de réaliser avec les partenaires, des actions permettant à des populations de groupes d’âges et de cultures différentes de se comprendre, de s’apprécier et ainsi d’aider au changement de leurs représentations sociales qui stérilisent les relations et engendrent peurs et violences.
L'association permet la cohabitation entre des jeunes étudiants et des aînés au sein d'une maison de repos. Un projet original permettant à chacun d'aller à la rencontre de l'autre et de briser l'isolement des personnes âgées.
Reportage disponible ICI.
Le projet est né suite à deux constats à Forest :
Trop de personnes âgées vivent isolées, dans un bâti de plus en plus dégradé, non ou mal entretenu et laissé en partie vide. La population vieillissante n’a pas l’énergie nécessaire pour le rénover. L’incitant financier des primes régionales n’est pas toujours suffisant.
Trop de jeunes doivent se battre pour étudier et améliorer leur avenir. Nous souhaitons qu’ils puissent le faire dans un logement décent, à prix démocratique et à proximité de leur lieu d’études. Forest compte plusieurs écoles supérieures et pas de parc locatif estudiantin.
C’est pourquoi, Une Maison en Plus a souhaité redonner le souffle d’énergie nécessaire aux seniors pour améliorer leur bâti et indirectement lutter contre les logements partiellement vides. Nous souhaitons améliorer le cadre de vie des habitants et en particuliers des étudiants.
« Part’âges » est un projet qui souhaite mettre en avant l’âge comme un atout de partage : l’âge des seniors comme un acquis d’expériences à partager, l’âge des étudiants comme un souffle d’énergie à impulser. La cohabitation des 2 âges sera conviviale et encadrée par une convention personnalisée, précisant les valeurs du projet telles que le savoir-vivre ensemble, le respect mutuel, la tolérance et la solidarité.
Nous souhaitons par ce projet favoriser/tisser les liens entre tous les âges afin de contribuer à ce mieux vivre ensemble.
Vous êtes intéressé par ce projet en tant que propriétaire ou étudiant ?
N’hésitez pas à prendre contact avec Silvia Rollo Collura au 02/349.82.40
L'UNIPSO, Union des entreprises à profit social a publié une étude sur le "bien vieillir" en Wallonie proposant une approche intersectorielle, non marchande et positive du vieillissement.
" Quels impacts aura le vieillissement de la population sur les services à profit social ? Quels enjeux ce phénomène démographique aura-t-il sur les politiques sociales de demain ? Dans son étude qui part de la question centrale : "Comment ’bien vieillir’ en Wallonie ?", l’UNIPSO a choisi de développer une réflexion sur le vieillissement qui se veut avant tout axée sur les bénéficiaires des services et la détermination de leurs besoins. Une approche à la fois intersectorielle, non-marchande et positive du vieillissement.
L’étude se compose d’une série de 7 cahiers thématiques qui s’articulent chacun autour de grandes préoccupations inter-liées et complémentaires. Partant des besoins des personnes âgées, chacun de ces cahiers comprend des pistes et réflexions concernant l’adaptation des structures et services proposés aux personnes âgées, la coordination nécessaire entre ces services et les politiques, mais également l’innovation sociale indispensable pour faire face aux nouveaux besoins. "
Pour lire les cahiers thématiques, consultez cette page.
Le Guide Social publie un dossier en ligne sur les habitats intergénérationnels. Soulagent-ils les homes ? Sont-ils les « maisons de repos du futur » ? Quelles sont leurs limites ? Qu’en pensent nos politiques ? Trois articles sont consultables en ligne :
L'habitat intergénérationnel pour soulager les homes. Des obstacles à l'habitat intergénérationnel (court résumé de la publication du CPCP Le logement kangourou, un bon en avant ?). A quand une labellisation pour l’habitat intergénérationnel ? (entretien avec Claire de Kerautem, directrice de l'asbl 1 Toit 2 Ages).Le vieillissement de la population s’accentue. Quels enjeux économiques, politiques et quelles pistes intergénérationnelles ? Le Soir a lancé une enquête consacrée au vieillissement en général et à ses effets spécifiques sur les pensions et l’habitat. Les solutions intergénérationnelles y sont notamment abordées.
Quels sont les enjeux macro économiques du vieillissement, les implications politiques et les dimensions intergénérationnelles ? Des pistes de réponse ont été lancées le 21 novembre lors d’une table ronde animée par Béatrice Delvaux et Philippe De Boeck.
Les invités:
La suite de ce compte-rendu de la table-ronde à lire sur le site du Soir.
Mélanger les 50 ans et plus et les étudiants : un concept importé de Bruxelles.
Mons, ville universitaire; Mons, qui fait face au vieillissement de sa population Deux défis à relever, avec une solution partielle, mais commune : le logement intergénérationnel.
Le concept est simple : proposer à des personnes âgées de 50 ans et plus d’héberger des étudiants sous leur toit, à certaines conditions, en échange d’un loyer modéré et éventuellement de petits services.
"C’est un projet que nous voulions lancer depuis le début de la législature , lance l’échevin Nicolas Martin (PS). Au printemps dernier, l’ASBL "Un Toit, Deux Ages" est venue nous trouver, avec ce concept développé à Etterbeek et qui remportait un franc succès. Leur sérieux nous a plu."
Deux types de contrats sont signés, avec des loyers "simples" de 300 € maximum, charges comprises (sauf l’assurance RC), ou de 80 € maximum, mais l’étudiant doit alors remplir une série de menus services en faveur du senior chez qui il vit : abaisser les volets, aller à la pharmacie, aider au ménage Certaines conditions sont plus drastiques : interdiction de faire dormir des personnes extérieures, interdiction de se faire domicilier chez le senior.
"Dans la mesure du possible, on fait rencontrer des seniors et des étudiants partageant les mêmes affinités, pour faciliter le dialogue et la vie commune. Des rencontres sont programmées entre les différents protagonistes. Si les atomes sont crochus, on signe une convention d’hébergement."
Il y a deux semaines, la ville de Mons a distribué un toutes boîtes expliquant le projet. Une vingtaine de personnes ont marqué leur intérêt, avec quatorze accords fermes. L’ASBL va maintenant se tourner vers les différents services des universités et hautes écoles pour voir si des étudiants sont intéressés.
Infos :
service logement de la ville de Mons,
065.405.280
ariane.akaki@ville.mons.be
Source: Mis en ligne sur la libre.be le 29/11/2011
Le gouvernement wallon a remis son prix Egaltitude. Dans la catégorie de l'intergénérationnel, visant à récompenser un projet concret rassemblant des générations différentes et prouvant qu’un objectif commun peut être partagé et réalisé par plusieurs générations, c'est l'asbl 1 toit, 2 âges qui a remporté le prix. Ce projet de logement intergénérationnel propose de mettre en relation des étudiants à la recherche d'un logement économique et des seniors à partir de 50 ans disposant d'une chambre libre pour la période universitaire de septembre à juin.
Parmi les nominés de la catégorie de l'intergénérationnel, il y avait également l'asbl Assembl'Ages avec son projet « Babyll’âges » sur Namur; L’épicerie solidaire de Jamagne mise en place par le Centre Mutien-Marie ASBL- Le Pouly; le projet « Les papys et mamys conteurs de rêves » de l’asbl Espace Seniors, ainsi que le projet « Quand les résidents d’une maison de repos rencontrent les enfants…un échange de savoir et d’émotions » du CPAS de Charleroi.
La maison de repos que vous dirigez est installée dans les anciens bureaux de RTL, avenue Ariane, dans un quartier de bureaux. Surprenant ?
Mais magnifique. L’environnement est verdoyant, comportant jardins et sentiers de promenade. La maison est située dans les faubourgs de Bruxelles, un peu excentrée, donc, mais pas trop. Certes, c’est un quartier de bureaux, mais il y a du résidentiel aux alentours. Le soir et le week-end, nous sommes un peu isolés, mais ce n’est pas dérangeant. Le fait d’être installé dans un quartier de bureaux a plus d’avantages que d’inconvénients : l’adresse est connue et les visiteurs situent le bâtiment très aisément; l’accessibilité en transports en commun ou autoroutier (ring) est très facile; la proximité avec des infrastructures commerciales est très grande (Cora et Caméléon à pied; Woluwe shopping en minibus); etc.
Pas de problème de voisinage… ?
Au contraire. Nous sommes très branchés sur les échanges intergénérationnels et l’ouverture vers l’extérieur. Et dans cet environnement, nous sommes comblés. Nos voisins sont très présents. Ainsi, les employés d’UPS étaient désireux de faire du bénévolat. Chaque midi, ils viennent partager les repas autour de tables de conversation dans plusieurs langues. Et à tous les niveaux de notre structure, c’est-à-dire auprès des 3 types de population que nous accueillons : très fragilisée, Alzheimer et résidents classiques.
Et en termes architecturaux ? Car, somme toute, il y a un fossé entre un aménagement de bureaux et un aménagement de maison de repos.
L’architecte a su créer quelque chose de très bien. Les couloirs sont spacieux. Les déplacements aisés (ascenseurs ). Le confort précieux. J’ai travaillé précédemment dans des sites installés dans d’anciennes maisons de maître. C’est fondamentalement différent. Il y a des terrasses à tous les niveaux. Et un jardin, partiellement gagné sur des parkings. C’est aussi un des avantages d’occuper d’anciens bureaux : on a beaucoup de parkings - ce qui est souvent une lacune pour d’autres maisons de repos -, en sous-sol du bâti notamment et à l’extérieur. Et plus encore le week-end puisque les parkings des bureaux voisins sont inoccupés.
Source: Mis en ligne sur lalibre.be le 19/01/2011
De juin à septembre, la course aux kots bat son plein. Les propriétaires de logements privés sont de plus en plus sollicités.
Signifiant à l’origine "placard ou petite pièce exiguë", le belgicisme "kot" a rapidement été employé comme terme générique pour les logements étudiants. Quelques mois avant chaque nouvelle année académique débute un véritable marathon pour les jeunes locataires en quête d’un toit pour une année. Réputés trop chers, en nombre insuffisant, en mauvais état, les kots de la capitale alimentent pourtant un business florissant. Le point sur la situation bruxelloise.
Rechercher via de nouvelles interfaces
Parallèlement aux médiations existantes entre les universités et les propriétaires privés, fleurissent nombre de sites internet de petites annonces concernant exclusivement la location de kots. "BruKot", lancé sur la Toile, il y a un an et demi, est l’un d’eux. "Ce projet est né d’une expérience. En cherchant moi-même un kot, il y a quelques années, je me suis rendu compte qu’il y avait un réel besoin de créer un tel site", explique Nicolas Sauveur, fondateur de "BruKot". Tout comme pour un site de petites annonces traditionnelles, les propriétaires y déposent une description de leur bien immobilier consultable par des étudiants en recherche. Déjà développé pour les villes de Liège et Namur, le concept ne cesse d’évoluer. "En cette période d’avant-rentrée, nous en sommes à quelque 1 000 visites par jour", précise le développeur Web. Et les clics effectués ne sont pas que belges. "La fréquentation du site se répartit entre 75 % de Belges, 10 % de Français et 15 % d’autres nationalités", ajoute Nicolas Sauveur. Christine Vandendorpe, assistante sociale à "InforJeunes" le constate également : "Peu nombreux sont les jeunes qui se déplacent encore au centre pour chercher un kot. L’option Internet a la cote."
Koter autrement, koter intergénérationnel
Avoir un senior pour cokoteur, tel est le pari lancé par l’ASBL "Un toit, deux âges", un organisme inspiré d’un modèle français de logement partagé. Basé sur un principe de donnant-donnant, ce concept a débarqué, il y a juste un an, dans la capitale bruxelloise. "Nous avons déjà une cinquantaine de binômes créés et nous espérons atteindre le cap des septante d’ici septembre", se réjouit Claire de Kerautem, responsable de l’ASBL. En échange d’un loyer moindre variant de 80 à 300 €, le jeune locataire accueilli par une personne âgée s’engage principalement à lui apporter quelques services ou à lui tenir compagnie. "Les étudiants sont en recherche de calme et les seniors de contacts humains. Il s’agit d’une véritable relation win-win", précise la responsable de "Un toit, deux âges". Des étudiants de 18 à 30 ans partagent donc le quotidien de seniors âgés en moyenne de 75 à 80 ans. Et la satisfaction de ses potentiels "grands-parents et enfants de substitution" est là : 100 % des personnes âgées ont renouvelé leur adhésion au projet contre 70 % des étudiants
Fanny Leroy (st.)
Source : www.lalibre.be mis en ligne le 09/08/2010
La Région wallonne et le CPAS de Bruxelles lancent chacun dans leur région un appel à projet afin de favoriser des logements plus solidaire. L'objectif de ces deux appels à projet est de créer davantage de lien social et d'améliorer la qualité et le cadre de vie des citoyens.
Avec son appel à projet : habitat durable, la Région wallonne cherche à soutenir les démarches innovantes de création de logements individuels ou collectifs et qui démontrent des qualités sociales et environnementales non encore exploitées au sein de la Région. L'ensemble des critères à prendre en compte et les modalités à respecter pour répondre à l'appel se trouvent détaillés dans le document ci-contre.
Pour le Président du CPAS de Bruxelles, Yvan Mayeur, "Le CPAS a un rôle de soutient à la création du lien social". C'est pourquoi il a décidé d'ouvrir le parc de logement du CPAS à quelques projets qui pourraient y prendre place, selon la nature de ceux-ci et les possibilités du parc. Le document ci-contre vous donne des informations complémentaires ainsi que le canevas du dossier à remettre.
L'idée de faire vivre deux générations sous un même toit vient de deux constats : les personnes âgées désirent rester chez elle le plus longtemps possible mais sont souvent isolées, les étudiants ont des difficultés à trouver un logement à prix modéré dans les grandes villes.
Une solution pour faire face à ces problèmes, un étudiant vit chez une personne âgée en échange d'une participation aux charges. Tout le monde est gagnant : dans un premier temps, l'aîné est rassuré de savoir que quelqu'un rentre le soir et qu'il peut lui rendre de petits services et l'étudiant est heureux d'avoir un logement à un prix modeste. Dans un second temps, une relation affective se crée et le bénéfice de la cohabitation devient relationnel. Il existe de plus en plus d'initiative en Europe qui créer des liens entre les aînés et les étudiants. Et ça marche ! Envie de vous lancer dans l'aventure : En Belgique, une initiative est née à Bruxelles sous le nom 1 toit 2 ages. En seulement 1an une vingtaine de binômes ont été formé. L'association est actuellement à la recherche de Senior prêt à accueillir des étudiants. 1toit2 ages voudrait également étendre ces activités à Namur, Liège et Mons. Vous êtes un aîné prêt a accueillir un étudiant ou un étudiant prêt à se lancer dans cette cohabitation ? Contacter CLaire de Kerautem au 0475 93 28 28 Deux reportages qui vous permettront de mieux comprendre comment se passe la relation entre étudiants et aînés : http://www.rtbf.be/video/v_au-quotidien?id=19579&category=info http://www.telebruxelles.net/portail/content/view/9335/462/ Et en Europe ? : En France, il existe le Réseau COSI : Le réseau des associations de cohabitation Solidaire intergénérationnelle. Les associations de ce réseau travaille de manière indépendante mais réfèrent à la Charte du senior et de l'étudiant élaborée par le Pari Solidaire qui pose un socle commun des valeurs et des engagements de leurs membres. Plus d'info : http://servicepersonneetdomicile.over-blog.com/ext/http://www.reseau-cosi.com/ Les initiatives en Europe se multiplient. On retrouvent des associations qui promeuvent ce type de cohabitation en Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Luxembourg, Royaume-Uni.La Plate-forme AGE soutient activement que 2012 soit déclarée Année européenne sur le vieillissement actif et la solidarité intergénérationnelle.
La commission ouvre jusqu’au 31 juillet une consultation sur cette proposition.
http://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=699&langId=en&consultId=1&visib=0&furtherConsult=yes
Cette consultation est l’occasion pour tous d’exprimer son sentiment sur la solidarité entre les générations en europe.
Le document de la commission est disponible en français sur le site de la plate-forme AGE.
AGE - the European Older People's Platform
www.age-platform.org